Hommage au Sar Rabin-Dranath Duval, au retour du marché
Parce que le Sar dîne à l'huile.
Et je ne me serais pas permis ce jeu de mots vieillot sans une référence de poids : Pierre Dac et Francis Blanche, ayant un léger coup dans le nez, enregistrant une émission sur Europe 1.
Il est donc bien question de sardines, à l'huile, des sardines millésime 2005. Oui, je fais partie de ces snobs, qui ont dans leur placard quelques boîtes de sardines amoureusement retournée tous les six mois. J'attends encore un an avant d'ouvrir la prochaine, c'est dire.
Souvent, on ouvre la boîte avec précaution, en se gardant bien de jeter l'huile (au contraire, le plaisir étant d'y tremper du bon pain et de se délecter ainsi du contenu de la boîte jusqu'à la lie), on les accompagne juste d'une bonne tomate, de pain, pour un repas frugal (ou une entrée festive). Cette fois-ci, elles sont devenues rillettes : écrasées délicatement à la fourchette (surtout pas de mixer, les malheureuses!), un filet de citron, deux portions individuelles de Saint Morêt, une goutte de tabasco, du basilic fraîchement ramené du marché, un tour de moulin d'un bon poivre (choisissez celui que vous aimez). Mélanger à peine.
Rillettes de sardines vintage