
Work in progress
De l’aéroport Rafik Hariri au cœur de Beyrouth, la voyageuse est étourdie par le chaos des immeubles immenses du quartier Sud, tours ocres voilées à chaque étage, vies masquées des regards impudents – sur les balcons piaulent les canaris en cage, et personne d’autre.
Beyrouth est violemment belle. Les grues infirmières réparent, reconstruisent et veillent, attentives, à la convalescence de la ville. Beyrouth, ville nouvelle, visage refait et corps encore marqué de plaies.
Le cœur artificiel de...
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